Dieu.e : explorations des apports théoriques du féminisme à la théologie juive.
Sophie Goldblum / illustrations : Mathilde Roussillat-Sicsic
La talmudiste Sophie Goldblum propose un aperçu des principaux enjeux liés à la question des femmes dans le judaïsme et des apports du féminisme, aux États-Unis, en Israël, et plus récemment en France, pour résorber les injustices à l’encontre des femmes dans la vie juive.
Les femmes sont une nation
נָשִׁים עַם בִּפְנֵי עַצְמָן הֵן
« Les femmes sont une nation en elles-mêmes »¹ proclame Ulla, grand maître du Talmud, au sujet des règles de l’habillement de ces dames, si étrangères, présuppose-t-il, à celles des hommes. Cette sentence semblerait relever d’une forme de coquetterie, d’exagération poussive des différences entre les genres, mystifiant romantiquement le sexe opposé ; comme le titre risible d’un pamphlet à succès : « Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus ». Les femmes sont un peuple en soi : affirmation ambiguë, en ce qu’elle fige les femmes comme Autre absolu, étranger à l’autre peuple, celui des hommes, ou peut-être celui des Juifs – en même temps qu’elle reconnaît aux femmes une existence en tant que groupe, prophétie qui s’ignore de la mobilisation politique que générera cette de prise de conscience d’une communauté de destin.
Et c’est de cela dont il sera ici question : qu’est-ce que le tournant politique de la conscientisation des intérêts communs des femmes – l’essor du mouvement féministe – a apporté à la théologie, à l'exégèse, et à la doctrine légale (psak halakha) juive ; ou plus simplement : ce que le judaïsme doit au féminisme.
Si ce court article ne peut prétendre à une présentation exhaustive des courants du féminisme juif, ses distensions, ses legs ; ni même dresser un panorama des évolutions des pratiques, nous tâcherons pour le moins d'offrir aux lecteur·ices des renvois à des ressources accessibles et synthétiques.
Enfin, nous envisageons la question de la réception hexagonale de théories qui bien qu’ayant fait leur miel des apports de la pensée française (Beauvoir, Foucault, etc.) sont souvent perçues ou présentées comme des produits d'importation, avec une appréhension qui n’est pas dénuée de mépris.
À l’approche chronologique, qui présentait les différentes vagues du féminisme juif, les jalons de l’extension des prérogatives des femmes dans l’espace synagogal, nous avons préféré une présentation thématique ; cherchant par là à déjouer le procès en modernité dressé contre les féministes juives, accusées de s'être laissé séduire par les chant des sirènes de la culture occidentale. À ceux qui prétendent que c’est s’essayer à la greffe d’un corps étranger que de s'approprier les outils théoriques du féminisme pour construire un judaïsme inclusif, nous rappelons que les filles de Tsélofhad n’avaient pas attendu la Réforme allemande du XIXᵉ pour réclamer leur dûs². La rébellion n’est pas l’enfant ingrat que la modernité a trop gâté ; elle est la fille naturelle du patriarcat, mue par une aspiration à la justice à laquelle les lecteurs et lectrices attentives de la Bible ne sauraient être insensibles.
Le judaïsme, c’est un truisme de le rappeler, est une pratique incarnée : cette incarnation renvoie les récipiendaires de la Loi à leurs corps, et à leur corps genré, classé en fonction de signes sexués, même si la pensée rabbinique s'émancipe ab initio de la binarité pour reconnaître huit genres³.
De quoi le mot isha (femme) est il le nom ? Bref survol de la catégorie légale de femme dans la loi juive.
L’injustice faite loi : est-ce que les femmes comptent ?
נשים ועבדים וקטנים פטורין
« Les femmes, les esclaves et les mineurs sont exemptés »⁴
Au sein de la halakha⁵, la triade « femmes, esclaves et mineurs », est une catégorie légale en soi, regroupant commodément tous les individus associés à la sphère privée, et relevant de l'autorité d’un maître.
Si les femmes sont un peuple, elles partagent le territoire de leur subordination avec les esclaves et les enfants, qui eux, se voient promis une échappatoire : un esclave, pour peu qu’il soit hébreu, se verra affranchi l’année sabbatique venue⁶, et le mineur sera libre lorsque aura sonné l’heure de la puberté. Seule la femme est enchaînée à son statut d’infériorité.
Les conséquences pratiques de cette catégorisation sont fondamentales. Les femmes se voient exemptées, c'est à dire non tenues d’exercer leurs responsabilités, pour tous les commandements positifs liés au temps. Il convient tout d’abord de préciser qu’une exemption ne vaut pas interdit, même si, dans les faits, l’extension du domaine de la pratique des femmes a souvent été accueillie avec suspicion, perçue comme une remise en question de la division genrée des rôles : à la femme, intendance ; à l’homme, la transcendance.
La Loi s’embarrasse de peu de justifications pour cette exemption. On avance parfois que les femmes, disposant de moins de temps libre que les hommes en raison de leurs obligations domestiques, ne pouvaient pas se voir astreindre à la même assiduité que ces derniers. Plus tard, on expliquera aux femmes que leur conscience de la présence du Créateur, fruit de leur modestie naturelle, les exonère de devoir Le louer trois fois par jour – elles n’en ont pas besoin⁷ – mais c’est en réalité d’elles dont la synagogue n’a point nécessité : les femmes ne comptent pas pour le quorum minimum nécessaire à ce qu'une prière complète puisse être effectuée. Présence-absence que celle des femmes, qui quand bien même elles seraient des milliers, ne seraient jamais assez nombreuses pour remplacer dix hommes.
Si cela peut être présenté comme une dispense méritoire pour le sexe spirituel, comme on a pu parler du beau sexe, ou vécu comme un soulagement, cette exonération a pour conséquence de reléguer les femmes hors de la sphère du religieux.
On renvoie à l’ouvrage fondateur des rabbins Ethan Tucker et Michael Rosenberg, Gender Equality and Prayer in Jewish law qui émancipe les femmes de cette prison catégorielle par un tour de force théorique et légal.
Mais tout n’est pas concept, et la sociologie a aussi sa part dans le statut de facto des femmes. Ainsi il en va de la lecture de la Torah par les femmes, ou le texte talmudique lui-même reconnaît que l’interdit de cette pratique est à mettre sur le seul compte de l’honneur mâle, froissé de voir des femmes exceller dans un domaine qui leur est, d’usage, réservé⁸.
Quant à l'étude des textes de la tradition – enjeu d’un fort pouvoir symbolique au sein du monde juif – les femmes en ont longtemps été tenues écartées. Leur apprendre la Torah, proclame Rabbi Eliezer, équivaudrait à leur enseigner la promiscuité⁹. Mais dès l’époque talmudique, les figures de femmes érudites telles que Bruria ou Imma Shalom se jouent de l’adage. Ces dernières décennies, en Israël et aux États-Unis, nous ont rendus témoins de l’essor fulgurant de l'étude des femmes, avec des lieux comme Drisha, Maharat, Lindenbaum ou Matan. Les femmes n’ont pas seulement appris à déchiffrer la sinueuse discussion talmudique, elles ont su faire leurs les outils exégétiques, comme en témoigne l'essor de nouveaux midrashim¹⁰.
S'il ne nous est pas donné de tous les présenter en détail, les sujets de friction entre souci d'égalité et tradition ne manquent pas.
Cela commence au saut du lit. Chaque matin, les hommes murmurent rituellement : « Bénis sois tu l’Éternel.le, de ne pas m’avoir fait femme » Bénédiction à mettre en parallèle avec celle entonnée par les femmes : « Béni.e sois Tu, Éternel.le, de m’avoir faite selon Ta volonté. » Y a-t-il tant à redire ? Chanceux sont les hommes dans un monde patriarcal. Quant aux femmes, ce sont d’elles uniquement qu’il est dit qu’elles sont faites à la volonté de l’Éternel.le. À la liberté toujours déjà acquise de l’homme, le Dieu libérateur préfère-t-il le processus perpétuel d'émancipation des femmes ? Quant au sujet de la tsniout, pudeur, de l’injonction à couvrir sa tête (kippa pour les hommes, foulard ou perruque pour les femmes) qui vient marquer jusqu'à la lisière du Visage le poids de la différence du genre, on renverra à cette réflexion très complète de Gabriel Abensour sur le couvre-chef ainsi qu’aux publications d’Emmanuel Bloch ; et au sujet du mikvé, où la honte du sang des femmes se brouille dans les eaux troubles de la « pureté rituelle », on lira la fine analyse de Noémie Issan Benchimol :
« Ainsi, dans le débat qui anime le monde des féministes religieuses autour du bain rituel, le mikvé, on a vu s’opposer un discours hygiéniste de la honte, du silence, exigeant le respect absolu de la discrétion, vivant comme une contradiction douloureuse la pratique religieuse et ses valeurs perçues dans la mitsva du mikvé (l’impureté de la femme, impureté des corps et des sécrétions, son infériorité) à un discours body positive assumant la sexualisation du rituel, la participation du “monde des femmes”, transformant l’instant en fête du corps embelli, préparé, oint, massé, lavé et la femme en reine et non en souillon à purifier. » (« La possibilité d’un féminisme séfarade », Tenoua, sept. 2020)
Féminiser Dieu.e
Une question se superpose, transcende, celle des inégalités de fait : c’est celle du langage du divin.
En 2018, la théologienne Christina Cleveland s'embarque pour un pèlerinage d’un genre nouveau à travers les villages du centre de la France, sillonnant les montagnes et leurs vierges noires. De ce périple est né son livre Dieu est une femme noire chronique critique d’une société façonnée par le christianisme et la culture patriarcale occidentale, en quête d’un langage alternatif pour façonner nos représentations du divin.
Dans ses travaux, Cleveland révèle comment l’idée d’un Dieu masculin et blanc a contribué à perpétuer des mécanismes d’oppression. En effet, la représentation que les êtres humains se font de l'Être suprême est évidemment centrale dans ce qui s’y reflète de la perception de la représentation du pouvoir. C’est parce que les hommes détiennent le pouvoir au sein d’une société que l’on va associer la source ultime du pouvoir au masculin. Jusqu’à récemment ce sont aux hommes, et à eux exclusivement, qu’il a été donné de façonner le discours sur Dieu, et, pour penser ce qui les dépasse, les hommes sont partis de ce qu'ils connaissaient le mieux : le masculin.
Les théologiennes féministes se sont depuis approprié le pouvoir de définition du sacré. Pour Cleveland, et un grand nombre de féministes chrétiennes, cela peut passer par le réinvestissement de figures féminines, comme celle de la vierge Marie.
Pour les théologiennes juives, le défi peut sembler plus grand : depuis les travaux de Raphael Patai sur La déesse hébreu¹¹, on s’accorde à penser que le monothéisme hébreu est le fruit d’un processus d'émergence d’un dieu unique, masculin, au détriment d’un panthéon mixte, d’une consœur-amante divine, qui va progressivement s’effacer du narratif. Des traces demeurent dans le texte, en creux : les invectives divines à ne pas rendre un culte aux autres divinités, notamment les ashera, plantations dont le nom fait écho à la déesse antique épouse de El. La disparition du féminin sacré est donc passée par pertes et profits pour qu’advienne le monothéisme.
Ce n’est pas pas un hasard si dans la Bible, c’est une femme, la reine Jézabel qui va chercher à reintroduire les représentations féminines de Dieu, en apportant à la cour des figurines de Baal (divinité cananéene) et d’Ashera : son geste fera se déchaîner la fureur divine sur sa dynastie.
Mais nulle foudre ne s’est abattue sur les autrices du premier livre de prière s’essayant à revisiter le langage du divin, Siddur Nashim, qui ouvrit le bal en 1976 d’un nouvel exercice de style, qui se complexifia au fil des ans. Au calque du féminin (reine en lieu de roi), au recours au langage mystique (chekhina ou présence divine) on préfère des expressions neutres, exigeant un travail plus subtil de réécriture du texte. Ainsi, adon olam, 'Maître du Monde’, poème de clôture de la liturgie du shabbat, devient eden olam, source du monde, dans les pages du siddour néo-hassidique Birkat Shalom.
Aujourd'hui, c'est Marcia Falk, poète, liturgiste et artiste de Berkeley qui pousse de la façon la plus radicale la question de la réinvention de la liturgie à l'aune des exigences féministes. Falk remet en question la nécessité de s’adresser à Dieu comme à un « vous », homme ou femme, préférant des images naturelles ou impersonnelles de Dieu qui cherchent à déloger ce qu’elle considère être l’anthropocentrisme pernicieux ou le « spécisme » du livre de prières traditionnel.
Et en France ? Cherchez la femme juive
En France, en dehors des contributions importantes de la très médiatisée rabbine libérale Delphine Horvilleur, on a longtemps eu peine à voir émerger une intégration de ces apports conceptuels, tant sur le plan de la production intellectuelle que sur l'évolution des pratiques et la répartition du pouvoir. Sur le plan conceptuel, cela se manifeste par l’absence de traductions des ouvrages de référence tels que ceux de R. Rachel Adler, Judith Plaskow, et Tamar Ross¹².
Quant à la répartition du pouvoir, un tour d’horizon des institutions juives parle de lui-même.
Les centres culturels et autres institutions juives de premier plan tels que l'ECUJE, le centre communautaire européen, les Éclaireuses et Éclaireurs israélites de France (EEIF), l’institut Elie Wiesel, le centre Medem, l’Agence juive, le FSJU, la Fondation Casip-Cojasor, l’ORT, le CRIF, le Consistoire (ainsi que, il va sans dire, l’ensemble des rabbins et grands rabbins qui en dépendent) sont tous présidés par des hommes.
Il en va de même des médias communautaires : Akadem, Radio J, Judaïques FM, et la Revue K sont tous présidés par des hommes¹³.
Tout comme le sont la majorité des mouvements de jeunesse : les EI, Marom¹⁴, Habonim Dror et l'Hachomer HaTzaïr. Même les institutions publiques, relevant du monde de la culture, un domaine professionnel où les femmes sont sur-représentées, le mahJ et le Mémorial de la Shoah ne font pas exception.
Et que dire de JEM, la nouvelle entité progressiste née de la fusion d’une partie des synagogues libérales de France... présidée… par deux hommes ! Reconnaissons tout de même qu’un autre type de parité est respecté : l’un des présidents est ashkénaze.
Il faut attendre 1990 pour que la premiere femme, R. Pauline Bebe, soit ordonnée rabbin, au sein du courant libéral. Le mouvement massorti, qui reconnaît pourtant l’égalité homme-femme dans ses fondements, ne connait que des rabbins masculins en France en poste, au nombre de 4. Les femmes qui ont suivi le parcours rabbinique de ce courant travaillent dans des communautés de dénominations plus libérales, un parcours qu’il faudrait questionner, et qui n’est pas sans faire écho à ce que l’on constate dans le monde moderne-orthodoxe où, si l’on est prêt à accepter l’étude des femmes voire l’ordination, les communautés ne sont que peu promptes à leur offrir des rôles de pouvoir.
Des changements encourageants sont cependant à noter : l'émergence de minyanim (communautés de prières) participatifs ou inclusifs : Lecture Sefer, sous l'égide de la Pr. Liliane Vana, Ayeka, piloté par le jeune couple de rabbins Ackermann-Sommer ; Bealma, première communauté séfarade égalitaire, sous l'égide d’Avital Cohen. On notera aussi la création d’un cercle d'étude sur textes destiné aux femmes, Kol Elles, fondé par Tali Trèves-Fitoussi, ou les enseignements dispensés par le beit Midrash (cercle d’étude) Tashma, cofondé par la première femme rabbin orthodoxe française, Bitya Rozen-Goldberg, ainsi que le podcast juif et féministe Notre Haggadah, de Johanna Colette Lemler, qui fait émerger une discours réflexif sur l’impact du tournant féministe pour les juives dans l’intime comme dans la sphère publique.
De l’essor de nouveaux midrashim (récits rabbiniques) à la re-rédaction du livre de prière, on voit bien que la rencontre du féminisme avec la tradition demande bien davantage qu’un ajustement de la place de la mehitsa, cette barrière de séparation des genres dans la synagogue. Ce n’est pas une révolte, ni un ajustement, mais bien une révolution, qui touche parfois au plus sacré : l'appellation même de Dieu.e.
Dès lors, comment ne pas donner du crédit à ceux qui accusent le féminisme de mettre en danger la tradition ? Comment penser un féminisme juif halakhique, traditionnel ? Il nous revient de trouver où tracer la ligne de démarcation entre ce qui, des legs du patriarcat, doit être préservé au nom de notre attachement à notre culture, et de ce qui doit être emporté par ce nouveau souffle de liberté, au prix d’une représentation parfois caricaturale et essentialiste, entre mystique érotique et féminin sacré, qui fétichise le féminin davantage qu’il ne le libère.
Sophie Goldblum est talmudiste. Elle est titulaire d’un master recherche de L’EHESS (Ecole des Hautes Études en Sciences Sociales), ainsi que d’un Master d’Études Juives de l’Université Hébraïque de Jérusalem. Après ses études en yeshiva en Israel puis aux Etats-Unis, elle enseigne désormais le Talmud au sein du programme pan européen Ze Kollel et des programmes du centre Fuchsberg et du beit Midrash Ta Shma. Ses commentaires de la parasha sont a retrouver sur le site d'Akadem.
Elle fait en outre partie du comité éditorial de Daï.
Shabbat 62a, Talmud de Babylone.
Au livre des Nombres, 26:7, les filles d’un homme mort sans descendance mâle réclament que leur soit garantie leur part de l'héritage, à l'encontre de ce que la loi prévoit alors. Moïse, après consultation divine, change la loi pour exhaucer leur requête.
Homme, femme, androgyne (ayant les caractéristiques sexuelles du masculin et du féminin), Tumtum (caractéristiques sexuelles indéterminées), Aylonit hamah (assignée femme à la naissance et développant plus tard naturellement des caractéristiques masculines), Aylonit Adam (assignée femme à la naissance mais développant plus tard des caractéristiques masculines grâce à une intervention humaine), Saris hamah (assigné homme à la naissance mais développant plus tard naturellement des caractéristiques féminines), Saris Adam (assigné homme à la naissance et développant plus tard des caractéristiques féminines grâce à une intervention humaine).
Mishna Berachot :3:3
La loi juive
Tous les 7 ans, en terre d'Israël, les dettes sont effacées et les transferts de propriétés abrogés.
Cette lecture apologétique, très souvent citée, est tardive et ne se retrouve pas dans les sources talmudiques elles-mêmes.
La raison invoquée pour réprimer la pratique de la lecture de la Torah par les femmes est « l’honneur de la congrégation ». Celle-ci serait attaquée si les femmes lisaient la Torah, car quiconque verrait une telle action en conclurait que les hommes présents ne savent pas lire eux-mêmes.
Pour une étude plus approfondie de la question de l'étude de la Torah par les femmes, on renvoie a cet article très fouillé : Liliane Ackermann et Henri Ackermann, « L'étude de la Torah et les femmes », Pardes, 2007
Je fais référence ici à ‘Darshini’ midrash féminins. Un recueil de textes écrits par des femmes, qui utilisent les outils herméneutiques talmudiques pour proposer de nouvelles interprétations du texte biblique.
On renvoie ici au dernier ouvrage de David Isaac Haziza sur le sujet.
Une traduction fort attendue est en cours de rédaction par la rabbanite Myriam Ackerman Sommer.
Notons tout de même que le magazine l’Arche est piloté par Paule-Henriette Lévy.
Mouvement de jeunesse massorti