#3 : l'antisémitisme est-il une question pour les féministes ?

illustrations : Mathilde Roussillat Sicsic

Depuis le 7 octobre 2023, cette incertitude hante de nombreuses femmes et minorités de genre juives, engagé·es dans les mouvements féministes.

Plusieurs positionnements se sont affrontés notamment en France à travers des tribunes croisées signées par des organisations et personnalités féministes. La controverse qui s’est engagée a notamment porté sur la minimisation, voire la négation des violences sexuelles subies par les femmes israéliennes lors des massacres du 7 octobre 2023.

Malgré la centralité qu’a apporté le mouvement #Metoo à la parole des victimes de violences sexuelles, comment expliquer par exemple qu’une grande figure de la théorie queer comme Judith Butler, ait pu exprimer un scepticisme appuyé à propos de ces violences ? Le 3 mars 2024 lors d’une table ronde organisée à Pantin par un collectif d’organisations décoloniales¹, Judith Butler déclare « ok, s’il y a des preuves, alors nous le déplorons […] mais nous voulons voir ces preuves et nous voulons savoir si c’est juste ». Le slogan « MeToo, unless you are a Jew » a très justement illustré cette exclusion des femmes juives hors de la communauté des victimes dignes d’être crues. Le paradoxe est d’autant plus fort que Judith Butler a travaillé sur les mécanismes de déshumanisation des « vies non dignes d’être pleurées » et commémorées par un deuil.

Les approches des mouvements féministes sur les violences sexuelles du 7 octobre ont été plurielles et ne sauraient être caricaturées. Le tableau qui en a parfois été brossé, par la droite et l’extrême droite, a repris des poncifs antiféministes et racistes sur le supposé silence complice des féministes lorsque les violences sont perpétrées par des auteurs non blancs. 

Un rapport de l’Institut du genre en géopolitique publié en ligne en février 2024² a cartographié les positions tenues par les mouvements féministes après le 7 octobre et a rappelé que plusieurs organisations féministes ont apporté un soutien explicite immédiat.

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Les femmes juives ne sont-elles pas des femmes ?³

Mais il y a aussi eu des silences, des réactions tardives et pour certain·es, un refus de dénoncer les violences sexuelles pour ne pas faire le jeu de la propagande du gouvernement israélien. Ce déni a pu conduire des femmes juives à être exclues ou à déserter des espaces féministes militants.  

Depuis un an, le dialogue entre une partie des féministes juives et une partie des féministes qui prônent un positionnement décolonial tourne à vide. On pourrait le résumer ainsi : 

  • Vous ne reconnaissez pas les violences sexuelles antisémites du 7 octobre. 

  • Nous condamnons la mort des civils mais cette violence est contextuelle, elle n’est pas antisémite ou sexiste, elle est le résultat de la violence coloniale qui s’abat sur les Palestinien·nes depuis la création d’Israël. Vous légitimez le génocide à Gaza par votre focalisation sur les violences sexuelles du 7 octobre. Vous projetez un imaginaire raciste sur les hommes palestiniens. Vous oubliez les violences sexuelles commises sur les Palestiniennes

Le sujet des violences antisémites sexuelles du 7 octobre devient alors un faux problème, le vrai problème étant la légitimation du massacre des Palestinien·nes. Alors qu’il serait possible de soutenir à la fois la contextualisation des violences du 7 octobre, l’existence de violences sexuelles commises sur les Palestiniens et les Palestiniennes par l’armée israélienne, la dénonciation de la propagande du gouvernement israélien pour légitimer le massacre des Palestiniens ET le caractère antisémite et sexiste des violences commises le 7 octobre 2023. 

Dans ce troisième numéro de Daï, la philosophe Noémie Issan-Benchimol et le politiste Elie Beressi tracent une ligne de crête pour répondre à « la négation des violences sexuelles du 7 octobre » et montrent que l’existence de biais orientalistes et racistes touchant les hommes palestiniens ne vient en aucun cas contredire la matérialité des violences sexuelles perpétrées le 7 octobre 2023.

Le déplacement des débats sur l’instrumentalisation du féminisme à des fins nationalistes, lorsque le sujet qui est posé initialement porte sur la commission de violences antisémites et sexistes, rejoint la focalisation d’une partie de la gauche sur l’instrumentalisation de l’antisémitisme. Alexandre Journo propose une lecture critique du dernier ouvrage paru à La Fabrique en octobre 2024, par un collectif d’auteurs et d’autrices, intitulé, Contre l’antisémitisme et ses instrumentalisations, ouvrage où il n’est quasiment jamais question de lutte contre l’antisémitisme. Or, comment lutter contre l’instrumentalisation de l’antisémitisme si on ne s’emploie à lutter conte l’antisémitisme ? Comme le soulignent Jonas Pardo et Samuel Delor dans leur Petit manuel de lutte contre l’antisémitisme paru en octobre 2024 aux éditions du Commun, lorsque l’extrême droite produit une lecture raciste des violences sexuelles, les féministes y répondent en produisant des analyses sur les violences sexistes et sexuelles et en élaborant des plans de lutte contre ces violences, non en se concentrant exclusivement sur l’analyse de cette instrumentalisation.

Autre transfert sémantique qui a pu s’opérer dans le dialogue entre féministes juives et féministes décoloniales : aux critiques portées sur l’invisibilisation de l’antisémitisme dans les luttes féministes, une partie des féministes décoloniales a rétorqué que le sionisme n’était pas une cause féministe, assignant par là même les féministes juives à une catégorie qu’elles ne revendiquent pas nécessairement. 

L’injonction géopolitique faite aux juifs et aux juives de se positionner contre l’existence de l’État d’Israël a infusé les mouvements féministes. La conséquence notamment pour les juives de gauche est une intériorisation puissante de la culpabilité. Si elles n’adoptent pas un positionnement antisioniste soutenant que les juifs ne peuvent vivre qu’en diaspora, elles sont nécessairement des « soutiens génocidaires », des fascistes et des antiféministes. Quand bien même elles dénonceraient les massacres contre les Palestiniens commis à Gaza, en Cisjordanie et au Liban. 

Pour une partie des féministes et du mouvement social, le terme « sionisme » est devenu, dans une rhétorique inflationniste, l’incarnation de tous les maux politiques : suprémacisme, racisme, colonialisme, réchauffement climatique, patriarcat, capitalisme… faisant peu de cas de la pluralité des sionismes et des origines réelles des politiques d’extrême droite du gouvernement israélien actuel. Le sionisme détient un tel pouvoir infamant qu’il fait passer les Juives et les Juifs dans la catégorie de « blancs » et qu’il exclut les femmes juives de la catégorie de « femme ». En parlant du collectif de lutte contre l’antisémitisme Nous Vivrons qui a été exclu de la manifestation parisienne du 8 mars 2024, la coordination féministe écrit « les femmes du collectif instrumentalisent leurs propres corps au service du sionisme […] il faut voir en ces groupes leur positionnement politique avant leur genre ». Le néologisme « fémosioniste » a même été forgé pour marquer l’exceptionnalité des politiques israéliennes par rapport à d’autres politiques nationalistes qui utiliseraient le féminisme à des fins idéologiques. 

L’entretien que Daï a mené avec Denis Charbit à l’occasion de la sortie de son ouvrage, Israël l’impossible État normal paru en septembre 2024 dans la nouvelle collection Diaspora chez Calmann-Lévy permet d’éclairer notamment cette démonisation d’Israël qui a tout à voir avec l’antisémitisme et qui empêche une critique efficace des politiques israéliennes.  


La solidarité à géométrie variable, soutenue notamment par les féministes signataires de la tribune parue dans Le Média¹⁰ entre en contradiction avec la tradition féministe internationaliste et antimilitariste, héritière de Virginia Woolf dans Trois Guinées. Si, comme le scande Woolf, « en tant que femme, je n’ai aucun pays », comment expliquer qu’une partie du mouvement féministe en vienne à embrasser une logique campiste, opposant l’empathie envers les civils israéliens et palestiniens ? Les féministes internationalistes, à l’avant-poste des mouvements pour la paix en Israël-Palestine, répondent par une solidarité inconditionnelle envers tous les peuples, redonnant à la notion de paix sa dimension radicale, en aucun cas dépolitisée. L’autrice franco-israélienne Lisa Hazan retrace pour Daï la soirée historique organisée à Paris par les Guerrières de la Paix au côté de militant·es du camp de la paix en Israël et Palestine, le 23 septembre 2024.

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L’antisémitisme : une question oubliée des féministes, un concept central pour la compréhension du sexisme 

Les controverses qui sont nées au sein des mouvements féministes à la suite du 7 octobre 2023 constituent en réalité un révélateur d’une invisibilisation antérieure des judéités au sein des féminismes. La philosophe Evelyn Torton Beck s'attachait déjà à répondre à cette problématique dans un article paru dans NWSA Journal en 1988 sous le titre « La politique d'invisibilisation des femmes juives dans le féminisme américain », traduit par Martine Leibovici en 2023 dans la revue Plurielle. La généalogie qu'elle trace aux États-Unis remonte au début du siècle avec le refus du Women's Joint Congressional Committee (une coordination d'associations fondées en 1920 pour porter la voix des femmes) de prendre position contre la persécution des Juifs en Europe « alors qu'il le faisait sur une grande variété de sujets sociaux ». Evelyne Torton Beck cite d'autres exemples contemporains de l'écriture de son article : la publication d'une anthologie féministe sur les femmes et la religion dans laquelle il n'est jamais question du judaïsme, l'absence totale d'analyse sur l'antisémitisme dans un ouvrage sur le racisme et le sexisme (« Racism and sexism, an integrated study » de Paula Rothenberg) ou encore l'omission du sujet de l'antisémitisme dans l'un des ouvrages majeurs de la théorie féministe : The Feminist Studies/Critical Studies de Teresa de Lauretis (alors que la communication d'Evelyn Torton Beck l'avait abordé lors du colloque « Feminist studies : reconstituting knowledge » dont est inspiré l'ouvrage).  

Evelyn Torton Beck use d'une comparaison entre l'antisémitisme et l'homophobie pour montrer que les phénomènes d'invisibilisation, loin d'être de simples négligences, participent bien d'un rapport de domination. Dans son ouvrage Nice Jewish girls : a lesbian anthology paru en 1982 (la première anthologie consacrée à l'intersection entre judéités et lesbianisme), elle affirme que « l'invisibilité juive est un symptôme d'antisémitisme aussi sûrement que l'invisibilité lesbienne est un symptôme d'homophobie ». 

L’histoire de l’antisémitisme offre pourtant des clés de lecture essentielles pour l’histoire du sexisme. La philosophe Salima Naït Ahmed, qui travaille sur l’imbrication entre sexisme et antisémitisme, explore le développement des écrits favorables ou défavorables aux émancipations juive et féminine en France et en Allemagne, à une période charnière, entre les XVIIIe et XIXe siècles. Elle a notamment montré comment l’autrice juive féministe Grete Meisel Hess¹¹ a déconstruit les théories sexistes et antisémites de l’auteur Otto Weininger (Sexe et caractère, 1903) dont le système de pensée reposait sur une mise en équivalence de deux oppositions (le féminin/le masculin et l’esprit juif/l’esprit aryen) rendant compte selon lui du danger de la « féminisation/judaïsation » du monde. 


La réponse de Daï

Si Daï a choisi de consacrer ce troisième numéro aux croisements, aux frictions, aux ruptures, en somme, aux dialogues entamés ou avortés entre les judéités et les féminismes, le chantier s’ouvre à peine. Ce numéro constituera une première entrée dans un sujet récurrent. Trois principaux angles qui se répondent pourront être abordés au fil des numéros. 

Genre et judéités : Comment se sont construites les masculinités, les féminités et l’ensemble des identités de genre juives à travers l’histoire et dans les différentes aires géographiques ? Que fait l’antisémitisme aux masculinités, aux féminités et aux identités queers juives ? On présente schématiquement l’histoire de la construction des masculinités juives ainsi : la figure antisémite du « juif famélique », féminisé, trouble de la nation, aurait été remplacée par une masculinité hégémonique juive et viriliste façonnée par le mouvement sioniste. Cette focalisation sur les conséquences du sionisme sur les identités de genre juives efface complètement les mécanismes sexistes de racialisation encore à l'œuvre pour les identités de genre juives. Noémie Issan-Benchimol et Elie Beressi dans leur article « Retour sur la négation des violences sexuelles du 7 octobre » évoquent le stéréotype de l’homme juif hypersexuel, charrié par un certain traitement de l’affaire Polanski.

Les féminités juives sont aussi prises au piège des stéréotypes sexistes antisémites. Si l’on s’attarde sur les représentations de la pop culture, les deux récentes séries Netflix à succès centrées sur des femmes juives offrent des représentations polarisantes et caricaturales :  la figure de la victime du patriarcat juif orthodoxe dans la série Unorthodox et la figure de la « JAP » (Jewish American Princess), la juive bourgeoise, vénale et hystérique dans la série Nobody want this

Ces réflexions sur la construction des identités de genre juives questionnent en creux les réponses apportées par le monde féministe académique. Quel est l’état des travaux des études féministes et des études de genre sur l’antisémitisme ? Comment expliquer un retard dans le développement de ces recherches ? Que penser par exemple de la faiblesse des analyses croisant antisémitisme et sexisme dans les recherches féministes sur l’histoire de la chasse aux sorcières ?

Féminismes et judaïsme : Qu’est-ce qu’une lecture et une pratique féministe du judaïsme ? Quelles sont les grandes figures féminines et féministes qui ont marqué le monde juif ? Comment les questions féministes viennent-elles bousculer le monde juif ? La talmudiste Sophie Goldblum ouvre le sujet dans ce numéro en thématisant les différents apports du féminisme au judaïsme.  

 

Féminismes juifs : Quelle est l’histoire des féminismes juifs ? Comment s’articulent-ils aux autres luttes féministes ? Quelles sont les difficultés que rencontrent aujourd’hui les femmes et personnes queers juif·ves dans la politisation de leur judéité au sein des mouvements féministes ? Comment se constitue le sujet politique collectif « Nous les femmes juives » ? Quelle place prend ou ne prend pas la lutte contre l’antisémitisme dans les mouvements féministes ? Quelle résonance d’Israël/Palestine et quelles conséquences pour les femmes et personnes queers juif·ves ? Quelle analyse porter un an après les massacres du 7 octobre sur leur réception dans les mouvements féministes et quelles reconfigurations du paysage féministe ? Comment construire ou reconstruire les solidarités entre féministes ? 

À travers un entretien avec trois personnalités juives féministes françaises, nous avons esquissé cette voix juive féministe déclinée à la première personne du pluriel. 

Nous nous sommes également entretenu·es avec Julia Lasry et Léa Taïeb qui interrogent la notion de sororités dans un nouveau podcast produit par Tenoua.

Ce numéro est aussi l’occasion d’inaugurer une nouvelle rubrique culturelle : Mathilde Roussillat Sicsic nous propose un compte-rendu de l’exposition sur le Dibbouk du Musée d’art et d’histoire du judaïsme : entre une approche libératrice des genres et une romantisation de l’emprise patriarcale sur le corps des femmes. 

Et bien sûr, à l’approche de Hanouka, on ne pouvait se passer de la recette des beignets de Lola Zerbib-Kahanne.

Les féminismes sont aussi une affaire de représentations et de renouvellement du regard sur les genres : les articles de ce numéro sont délicatement illustrés par Mathilde Roussillat Sicsic, Lola Zerbib-Kahanne et par Lunarium qui nous apportent leurs visions des féminités et de la sororité. 

Ce mois de novembre s’est ouvert avec la date anniversaire de la première année d’existence du collectif Golem le 12 novembre, il s’achève le 25 novembre avec la journée Internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Une coordination de féministes juives issues de Golem, du RAAR et des Juives et Juifs Révolutionnaires a marché ce samedi 23 novembre 2024 à Paris, en solidarité avec toutes les victimes de violences sexistes et sexuelles.

Les luttes féministes ont apporté de nombreux enseignements sur la manière d’opérer un retour critique à l’intérieur du mouvement social, en excluant par exemple la hiérarchisation des combats (les luttes sociales ne se substituant pas aux luttes contre le patriarcat). Les structures sexistes, comme tout rapport de pouvoir, traversent l’ensemble de la société, le mouvement social n’en est pas exempt et a fini par le comprendre et intégrer les enjeux féministes. Certaines organisations féministes ont oublié ces enseignements s’agissant de l’antisémitisme et sont devenues hermétiques à toute critique. 

Les récents faits de violences sexuelles antisémites survenus en France (qu’il s’agisse du viol d’une enfant juive à Courbevoie ou de la tentative de viol homophobe d’un homme juif à Pantin) nous rappellent l’urgence d’articuler ensemble lutte contre l’antisémitisme et lutte contre l’hétérosexisme. 

Nous espérons à présent qu’un dialogue de vérité pourra s’ouvrir entre les féministes juives et les mouvements féministes et que les recherches féministes pourront s’enrichir des expériences juives.

  

Eve Toledano pour Daï


Eve Toledano est membre de Golem, engagée depuis sa création le 12 novembre 2023. Après des études de philosophie et des études de genre, elle s’est spécialisée dans les politiques de lutte contre les discriminations. Comme de nombreuses camarades de Golem, son féminisme a précédé la politisation de sa judéité. C’est grâce à l’intransigeance des féministes qui l’ont inspiré (Guillaumin, Bell Hooks, Haraway, Butler, etc.) qu’elle a pu interroger après le 7 octobre les points aveugles de certaines féministes concernant l’antisémitisme. Penser c’est apprendre à trahir.

Elle fait partie du comité éditorial de Daï. 

  1. UJFP, Tsedek, Afa, NPA, Révolution Permanente, et Paroles d’honneur, meeting de Pantin « Contre l’antisémitisme et son instrumentalisation, pour la paix révolutionnaire en Palestine ».

  2. Lefèvre A. (2023), Rouach D. et Apostoly A. dir; « “MeToo unless you are a Jew” ? Retour sur une affaire qui a déchiré les féministes dans le monde », Institut du Genre en Géopolitique. 

  3. En référence à la célèbre question « Ne suis-je pas une femme ? » posée par Sojourner Truth, ancienne esclave, qui interpella en 1851 des féministes et abolitionnistes sur les diverses oppressions subies par les femmes noires, question reprise en 1981 par la féministe africaine américaine Bell Hooks dans un ouvrage classique.

  4. C’est le cas de la tribune « Notre féminisme ne se laissera pas enrôler » publiée en novembre 2023 sur le site Le Média, diffusée par le collectif Féministes contre la Propagande de Guerre. 

  5. Ibid.

  6. Medical Ethics and the Detention of Gaza Residents since the Start of the 2023 War, rapport de Physicians for Human Rights Israel daté d’avril 2024
    https://www.phr.org.il/wp-content/uploads/2024/04/5954_medical_ethics_Report_Eng.pdf

  7. On peut parler également de propagande au sens où les réponses apportées par le gouvernement israélien aux violences sexuelles du 7 octobre ont été dommageables, en témoigne le manque d’efforts des services de renseignement israéliens et des services de police pour documenter ces violences. Voir https://theintercept.com/2023/12/24/feminism-sexual-violence-hamas-israel/

  8. Jonas Pardo, Samuel Delor, Petit manuel de lutte contre l’antisémitisme, Éditions du Commun, 2024, p 199.

  9. Coordination féministe, « Le sionisme n’est pas une cause féministe », mars 2024. 

  10. « Notre féminisme ne se laissera pas enrôler », novembre 2023.

  11. Voir sa communication lors de la Journée d’étude “Antiféminisme, LGBTphobie et antisémitisme” le 20 mars 2024 à l’Université d’Angers.

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Se dire juive après le 7 octobre